mardi 18 novembre 2014

Jeunesse et lutte contre la corruption II

Dans la lutte contre la corruption , l’inquiétude de la jeunesse doit être que ce phénomène n’est pas encore et suffisamment reconnu comme une menace immédiate pour les Jeunes et n’est alors pas une question urgente. La lutte doit être menée sur trois fronts : 1. L’éducation, 2. La prise de conscience, 3. L’accessibilité. 1 L’ÉDUCATION Le fait que les gens font face très tôt dans leurs vies à des pratiques corruptrices et les considèrent comme normal est un problème sérieux. L’absence de connaissances et l’ignorance par rapport au fait que la corruption sévit dans leur propre société tout comme dans le monde entier, semble éduquer la jeunesse. L’éducation doit tenir un rôle très important dans la mise en premier plan de l’impact de la corruption. Des valeurs comme la transparence, l’intégrité et l’honnêteté doivent être apprises depuis les premières étapes du processus de construction de la personnalité d’un jeune. Puisque la corruption et la malhonnêteté ont souvent déjà infecté la société dans laquelle il vit, il doit avoir un cadre clair dans lequel le jeune peut être informé et éduqué sur l’intégrité. Le fait que les jeunes passent une grande partie de leur temps à l’école autorise cette dernière à être le cadre idéal pour « lancer » les esprits non corrompus. Des systèmes éducatifs constructifs, intégrés et interactifs et des instruments doivent être alors mis en place en fonction de ces besoins. S’assurant que les jeunes grandiront comme d’honnêtes citoyens, en créant une atmosphère saine dans la société doit être une préoccupation du Gouvernement. Ayant reçu le mandat de gérer la société, ceci devient une obligation pour le gouvernement d’assumer son rôle en dotant les citoyens de différents systèmes. Il faudra alors demander au gouvernement d’inclure dans les programmes scolaires l’enseignement de valeurs telles que la transparence, l’intégrité et l’honnêteté. Ceci doit être considéré et vu comme une voie constructive dans l’investissement humain des jeunes qui auront en charge la société dans laquelle ils vivent. 2 LA PRISE DE CONSCIENCE La jeunesse est le segment vital et dynamique de la société civile et doit par conséquent être concernée et impliquée dans la solution des problèmes futurs qui pourront exister dans la société. Ayant été élevée dans une société corrompue, la jeunesse doit prendre conscience de son impact vicieux. Sans une prise de conscience rapide, ce mal peut aisément infecter les jeunes. Dans l’effort pour une prise de conscience, nous pensons fermement que la teneur de ce message doit être répandue sur toute la jeunesse mondiale : « La corruption est présente partout et jouera sur le futur d’une façon négative ». Cela se fera par exemple à travers la diffusion, en collaboration avec la presse, de messages clairs, par une campagne d’information des jeunes par rapport à leurs droits, par la promotion des valeurs de transparence, par l’organisation d’événements (concerts et autres spectacles, débats etc.) et finalement tendre vers l’organisation d’une Journée Internationale de la Jeunesse pour la lutte contre la corruption. Nous insistons fortement sur le fait que la prise de conscience ne sera pas le but ou l’objectif ; plus tard quand la prise de conscience sera effective, nous changeront de cap en passant vers une participation active et l’installation d’un mouvement et d’un réseau international de lutte contre la Corruption. Ce sera un début dans l’implication de la jeunesse dans la lutte contre la corruption. 3 L’ACCESSIBILITÉ A cause du manque d’accessibilité aux institutions publiques et aux ONG, la capacité des jeunes à participer à la lutte contre la corruption est très sérieusement limitée. Alors que sans le point de vue idéaliste et nouveau des jeunes, il sera difficile de venir à bout des tabous sur la corruption. L’objectif s’est de faire participer la jeunesse à la lutte contre la corruption de façon active. Pour atteindre ces objectifs il faudrait accroître l’accessibilité de la jeunesse aux ONG et aux institutions gouvernementales. Cette accessibilité permettra la création de nouveaux guerriers prêts pour la bataille contre la corruption et elle permettra la naissance de citoyens honnêtes pour un avenir intègre et transparent. Mais pour assurer l’avènement de ces lendemains radieux, un climat de liberté et de droits doit soutenir la jeunesse pour lui permettre de s’exprimer sans peur ni crainte. Ainsi donc, la liberté d’expression et l’accès aux informations publiques sont requis. Il faudra que les autorités et la société civile se donnent la peine d’écouter la jeunesse même si leurs idées pourront leur paraître idéalistes, car ces idées idéalistes peuvent contribuer à l’instauration de hautes valeurs. La jeunesse a encore des vues nouvelles et son esprit n’est pas encore corrompu par rapport aux questions de corruption et d’intégrité. La lutte contre la Corruption vient juste de commencer, votre contribution sera une partie de la solution que vous en tant que jeunes apporterez dans les efforts pour briser la corruption dans chaque société et cela à travers l’éducation, l’accessibilité, la prise de conscience, la création d’une plate forme internationale de la jeunesse, le renforcement et la surveillance pour impliquer la jeunesse dans la lutte contre la corruption à part égale avec les autres composantes de la lutte contre la corruption.

Jeunesse et lutte contre la corruption I

La force de la jeunesse est qu’elle est l’esprit dynamique de la société. Elle a le courage de faire face aux choses de la vie telles quelles sont et elle a la capacité et la force de les changer. Elle doit être, par conséquent, impliquée dans tous les débats de société et même mondiaux. D’une façon extrêmement négative, la corruption affecte la société dans laquelle nous vivons. Étant le futur de nos nations, vous devez participer très tôt à la lutte contre la corruption et cela doit être fait avant que la maladie que nous appelons corruption n’infecte vos mentalités. La raison pour laquelle la jeunesse doit lutter contre la corruption est liée au fait que cette dernière détruit le système qui régit les valeurs de la société et puisqu’elle (la jeunesse) est membre de cette société qui devient peu à peu un village planétaire ; la transparence et l’intégrité sont nécessaire plus que jamais. La jeunesse est une partie de la société civile et même constitue le futur de cette société, les débats avec la jeunesse sur la stratégie de lutte contre la corruption reste alors d’une très grande importance. D’un autre côté personne d’autre que la jeunesse ne doit être mieux protégée de l’influence négative de la corruption. Malheureusement, elle est très facilement oubliée des politiciens et est souvent la victime la plus vulnérable des systèmes corrompus. Les stratégies de lutte contre la corruption doivent être développées pour s’adapter aux circonstances locales. Une stratégie doit englober des politiques et des procédures claires et applicables et aussi un jeu de comportements et d’attitudes. De bonnes politiques et procédures doivent être soutenues par la formation d’une culture de lutte contre la corruption.

jeudi 6 novembre 2014

L'exercice du pouvoir en démocratie

Gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple, la démocratie est le régime politique le plus revendiqué par les gouvernements contemporains. Qu’elle soit directe ou représentative, elle représente l’espoir des gouvernés à faire entendre leur voix à travers notamment le processus électoral qui doit se tenir aussi régulièrement et de façon aussi transparente que possible.
La démocratie suppose des institutions fortes, indépendantes et distinctes. Les institutions traditionnelles sont au nombre de trois : le pouvoir exécutif qui gouverne et conduit la politique interne et externe de l’Etat, le pouvoir législatif en charge de l’adoption des lois confié à un législateur et l’autorité judiciaire chargée d’appliquer le droit. Mais un quatrième pouvoir émerge, la presse. Ce dernier pouvoir a la responsabilité d’informer, de communiquer et de sensibiliser la population. Son importance est telle qu’il est considéré comme un contre-pouvoir en raison de la liberté d’expression

Présentation de l'Association Nigérienne de Lutte contre la Corruption ANLC

L’Association Nigérienne de Lutte contre la Corruption (ANLC/TI) section Nigérienne de Transparency International est créée en 2001 et reconnu par arrêté N°039/MI/AT/ DGAPJ /DLP du 02 Février 2001. C’est une association non confessionnelle et à but non lucratif; elle a pour objectif la lutte contre la corruption à travers :
v  La promotion des réformes visant la transparence dans la gestion publique et privée ;
v  L’engagement à dénoncer et à combattre tout acte de corruption dont elle aura connaissance dans la gestion publique et privée ;
v  L’émergence d’une éthique tendant à promouvoir l’intégrité morale des citoyens ;
v  La promotion de la transparence et de la responsabilité dans les transactions commerciales, nationales et internationales.
 
L’ANLC a pour mission d’entreprendre des actions concrètes visant à apporter des changements de comportements de tous les acteurs et de la population elle-même afin de réduire, voire éliminer la corruption au Niger
 Pour ce faire, elle a réalisé de nombreuses actions dans le strict respect de la charte de Transparency International dont elle est la section nationale au Niger. Ces actions sont classées au sein des groupes suivants:
v  Les rencontres d’échanges;
v  Les actions de sensibilisation;
v  Les activités de communication multiformes;
v  Tenue des conférences sur la corruption à l’Université;
v  L’organisation des ateliers de formation et de séances de sensibilisation à l’endroit des OSCs, Femmes ,Jeunes, des Magistrats, des élus et des autres couches sociales;
v  Des études sectorielles et générales sur la corruption;
v  Les Réunions du Bureau Exécutif et les Assemblées Générales;
v  Encadrement des étudiants pour leurs travaux de recherche sur la corruption
v  Mise en place des Clubs Anti-Corruption CAC dans les  communes du Niger
Le siège de l’ANLC est situé à Niamey, au quartier terminus, non loin du rond point Grand Hotel

mardi 4 novembre 2014

Corruption fait rage au Niger


  


Depuis quelques années, un phénomène préoccupe les classes sociale, politique et économique du Niger ; Celui de la corruption.

La corruption biaise le jeu démocratique et concourt à la non effectivité du droit élémentaire de non-discrimination.  En effet elle est désormais généralisée  voire même « légalisée ».

Ce n’est pourtant pas faute d’efforts et d’initiatives pour l’éradiquer, surtout de la part des organisations de la société civile.  En 2011, la première Association a été créée.
 
L’Association Nigérienne de Lutte contre la Corruption, ANLC est une section de Transparency International, la coalition qui lutte contre la corruption au niveau mondial.

Transparency International défini la corruption comme étant l'utilisation d'un pouvoir reçu en délégation à des fins privées.

La vision de l’ANLC est un Niger sans corruption  et où la dignité et l’intégrité sont des valeurs fortes et promues.
La lutte contre la corruption ainsi que la promotion de la bonne gouvernance est un travail de longue haleine qui nécessite un engagement citoyen fort de la part de tous

Adoptons donc une attitude positive. Levons nous et disons non à la corruption !!!