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lundi 2 novembre 2015

Journée de partage et d'échanges sur la loi instituant la HALCIA et le projet de loi sur la corruption


        En août 2015, l'Association Nigérienne de Lutte contre la corruption, section de Transparency International (ANLC_TI) , a signé une Convention avec le National Democratic Institute (NDI) en vue d'exécuter des activités entrant dans le cadre d'un plaidoyer pour l'adoption d'une loi portant prévention et répression de la corruption au Niger. Cette loi apporte des innovations en ce qu’elle permet d’intégrer certaines dispositions encore inédites dans le droit nigérien, telle la criminalisation de la corruption et des infractions qui lui sont assimilées

 
Table de séance à l'ouverture de la journée



Par ailleurs, il se trouve que l'ANLC_TI  a participé les 16 et 17 décembre 2014 à l'atelier de validation de l'avant projet de loi portant création, fonctionnement et composition de la Haute Autorité à la Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA)
Une vue des participants


        C’est donc pour partager ces deux textes et échanger sur leur contenu que la journée du mercredi 28 octobre 2015 a été organisée à Tillabéri. Les médias et les acteurs de la société en ont été la cible en vue de les sensibiliser sur le contenu des deux textes et de les mobiliser et les engager dans le plaidoyer.
        L’engagement pris par ces acteurs de vulgariser et porter ces deux textes est très encourageant pour la poursuite de notre plaidoyer.

Nous reviendrons sur l’évolution du processus que suit ces projets de loi dans nos prochains articles

mardi 14 avril 2015

Comprendre la Corruption pour Mieux la Combattre. Deuxième Partie

QUELLES FORMES PEUT PRENDRE LA CORRUPTION?
 
 
On peut distinguer sept formes « élémentaires » de la corruption telles qu’elles apparaissent si on se situe au plus près des pratiques des acteurs (Olivier De Sardan):
1. La commission: le fonctionnaire bénéficie d’une partie des gains illicites qu’il a fait obtenir à l’usager par son intervention; il prend sa part en raison du service illégal rendu
2. La gratification: tout agent public qui a bien fait son travail sera remercié par une gratification laissée à l’appréciation de l’usager, mais fait penser qu’il s’agit d’un pourboire attendu que d’un cadeau
3. Le piston: le développement du favoritisme aux dépens des critères de compétence ou d’efficience
4. La rétribution indue d’un service public: pour effectuer un acte relevant de sa fonction, le fonctionnaire fait payer l’usager
5. Le tribut ou « péage »: il est extorqué sans aucune intermédiation ou aucun « service » ne soit véritablement fourni 
6. La perruque: l’utilisation des locaux ou des matériels du service par les personnels à titre privé, soit aux heures de travail, soit en dehors
7. Le détournement: appropriation où l’origine publique du bien se perd
 
 

mardi 18 novembre 2014

Jeunesse et lutte contre la corruption I

La force de la jeunesse est qu’elle est l’esprit dynamique de la société. Elle a le courage de faire face aux choses de la vie telles quelles sont et elle a la capacité et la force de les changer. Elle doit être, par conséquent, impliquée dans tous les débats de société et même mondiaux. D’une façon extrêmement négative, la corruption affecte la société dans laquelle nous vivons. Étant le futur de nos nations, vous devez participer très tôt à la lutte contre la corruption et cela doit être fait avant que la maladie que nous appelons corruption n’infecte vos mentalités. La raison pour laquelle la jeunesse doit lutter contre la corruption est liée au fait que cette dernière détruit le système qui régit les valeurs de la société et puisqu’elle (la jeunesse) est membre de cette société qui devient peu à peu un village planétaire ; la transparence et l’intégrité sont nécessaire plus que jamais. La jeunesse est une partie de la société civile et même constitue le futur de cette société, les débats avec la jeunesse sur la stratégie de lutte contre la corruption reste alors d’une très grande importance. D’un autre côté personne d’autre que la jeunesse ne doit être mieux protégée de l’influence négative de la corruption. Malheureusement, elle est très facilement oubliée des politiciens et est souvent la victime la plus vulnérable des systèmes corrompus. Les stratégies de lutte contre la corruption doivent être développées pour s’adapter aux circonstances locales. Une stratégie doit englober des politiques et des procédures claires et applicables et aussi un jeu de comportements et d’attitudes. De bonnes politiques et procédures doivent être soutenues par la formation d’une culture de lutte contre la corruption.